Au XIXe siècle, les Gaulois détrônent les Francs dans le rôle des ancêtres des Français. Ils possèdent l’image de fiers guerriers moustachus et sans cesse occupés à se quereller et à festoyer. C’est une image fausse, conséquence de l’absence d’écrits et de grands monuments perpétuant leur mémoire. Les Gaulois sont devenus nos ancêtres pour marquer la continuité de la France. Mettre en avant les Gaulois plutôt que les Francs, sert à montrer la prééminence de la République sur la monarchie et à créer une unité nationale face à la construction nationale allemande.
Un peuple celte parmi d’autres
Les Gaulois sont des celtes, mais tous les Celtes ne sont pas gaulois. A partir du VIIIe siècle av JC, les Celtes s’installent progressivement en Europe. Au VIe siècle av JC, ils s’installent en Angleterre et en Espagne, au Ve siècle av JC en Allemagne et en Suisse. Ainsi, ils occupent un vaste territoire des bords de la Loire jusqu’en Autriche. Au IIIe siècle av JC, ils sont présents dans les Balkans, en Bulgarie et en Turquie. Le terme gaulois est né sous la plume des Romains au IVe siècle av JC, pour désigner les peuples vivant au-delà des Alpes. Les Grecs, deux siècles plus tôt, parlent de Celtes.
Les Celtes possèdent une certaine unité culturelle se caractérisant par un goût prononcé pour les armes et la guerre, ainsi que pour les rituels religieux. Les langues celtiques ont une origine commune, mais forment un groupe disparate.
S’ils partagent un même territoire et une même culture, les Celtes sont morcelés politiquement. Chaque peuple tient à son autonomie et ils se battent ou s’allient selon leurs intérêts propres. Des fédérations peuvent voir le jour, à l’instar des Eduens, allié à une dizaine de peuples entre la Belgique et Lyon.
En -125, la cité de Massilia (Marseille) demande l’aide des Romains contre les Arvernes. Victorieux, les Romains colonisent le Languedoc, la Provence, le Roussillon, les Alpes et une partie de la vallée du Rhône. L’Italie et l’Espagne sont désormais reliées par une route terrestre. En -58, César prend le prétexte d’une invasion des Helvètes sur le territoire Eduen alliés de Rome, pour pénétrer en Gaule. La domination s’étend sur l’ensemble des Gaules. En -54, les Gaulois se révoltent. Vercingétorix, chef des Avernes, prend la tête d’une coalition. Il bat les Romains à Gergovie, mais doit se rendre à Alésia en -51. Très vite, les Gaulois adoptent les modes de vie et l’architecture des Romains. La Romanisation se développe à partir des produits et de la noblesse latinisant leurs noms. Le latin devient peu à peu la langue courante.
La politique et la guerre
La Gaule est constituée de petits Etats indépendants à la société hiérarchisée, fondés sur des activités agricoles et militaires. Les Gaulois s’opposent à la tyrannie. Il existe deux magistrats ou deux assemblées par Etat. Les chroniqueurs grecs et romains relatent les talents oratoires des Gaulois.
L’élite se compose des druides, ainsi que d’une aristocratie tirant son pouvoir de la guerre et sa richesse du commerce. La position sociale dépend aussi de la capacité à fédérer une clientèle. En échange de la protection de leur patron, les clients souvent issus de la plèbe, offrent leur force de travail et servent de bras pour la guerre. Ce système est l’ancêtre de la vassalité.
La guerre est un moyen de régler les conflits individuels ou collectifs. Les effectifs de la cavalerie dépassent toujours ceux de l’infanterie. Passionnés par les chevaux, qui font l’objet d’un véritable culte, les Gaulois combattent prioritairement à cheval.
Les Gaulois sont réputés pour leur sidérurgie. Leurs épées sont de bonne qualité. Mourir sur le champ de bataille en brave permet d’accéder directement à l’antre des dieux.
Vercingétorix est l’exemple montrant que les Gaulois savent user de stratégie et maîtrisent bon nombre de techniques et de tactiques militaires. En revanche, les Gaulois ne connaissent pas la guerre de siège, mais ils pratiquent avec adresse l’art de la fortification, comme l’attestent le murus gallicus des oppida, enchevêtrement de poutres en bois renforcé par des pierres.
Les druides sont des acteurs incontournables de la société gauloise. A la fois savants, philosophes, théologiens, juges et éducateurs, ils cherchent à construire une société plus harmonieuse. Ils se sont imposés au IIe millénaire av JC, grâce à leurs compétences intellectuelles et leurs capacités de divination basées l’observation des astres. Maîtres du calendrier, ils définissent aussi la façon dont les dieux doivent être servis. Ils se rendent indispensables en devenant les intermédiaires entre les dieux et les fidèles.
Les druides refusent de mettre leur savoir par écrit, le rendant inaccessible à la population. Ils dispensent exclusivement un enseignement oral aux jeunes de l’aristocratie. L’écriture n’est enseignée qu’aux jeunes destinés à devenir druide.
Une religion méconnue
Le monde terrestre n’est qu’une étape intermédiaire. Selon leur mérite, les âmes peuvent gagner les cieux, séjour des dieux et des héros, ou retourner dans le monde d’en bas et poursuivre le cycle des réincarnations.
Les bardes jouent un rôle religieux. En louant les héros dans leurs odes, ils donnent les modèles à suivre aux vivants. De leur côté, les vates sont des oracles spécialisés dans la divination.
Avec le développement du commerce avec Rome, les pratiques à connotation guerrière des cultes gaulois s’atténuent. Les offrandes se diversifient. Elles ne se composent plus uniquement de sacrifices d’animaux, mais d’offrandes de céréales ou de bijoux. Jusqu’à l’arrivée des Romains, les Gaulois dédaignent représenter leurs dieux sous forme humaine.
Trois dieux gaulois nous sont bien connus : Toutatis, Taranis (la foudre) et Esus. Il n’existe aucun panthéon officiel en Gaule. Chaque peuple honore ses propres dieux.
Dans les campagnes
L’aménagement du territoire gaulois n’a pas commencé sous les Romains. Les Gaulois aménagent les campagnes. Les villes ne se développeront que plus tard, car elles ne représentent pas encore une nécessité économique. Les Gaulois disposent de sols fertiles et de ressources abondantes. Ils n’ont pas besoin de se regrouper, ni de commercer.
Jusqu’au IIe siècle av JC, l’habitat gaulois est essentiellement rural. Les archéologues ont mis à jour un réseau dense de complexes agricoles, d’une importance plus ou moins grande selon la position dans la hiérarchie sociale.
Les Gaulois disposent d’un réseau routier important, comme le montre la facilité avec laquelle les troupes de César peuvent se déplacer sur le territoire.
La Gaule n’est pas recouverte de forêt. Il existe plusieurs fermes sur une portion d’un kilomètre carré. Une ferme moyenne emploie trente personnes et s’étend sur soixante hectares : habitat, stockage, champs et pâturages compris.
Les Gaulois cultivent différentes variétés de céréales et de légumineuses. Le Sud cultivent la vigne et des fruits. Les Romains diffuseront le vin dans le Nord. Les outils se métallisent et prennent leurs formes, qu’ils conserveront jusqu’au XXe siècle. Les élevages reposent essentiellement sur le porc, le bœuf et le mouton.
Les maisons gauloises comportent une seule grande pièce, dans laquelle se trouve le foyer. Les murs sont en bois, le toit en chaume. Certaines maisons ont un étage contenant les appartements, le rez-de-chaussée renfermant un atelier. Le cellier se trouve dans le sous-sol de la maison.
Dans les villes
Les villes gauloises sont perchées au sommet des collines ou bâties dans les méandres des fleuves. Ceintes de remparts monumentaux parfois long de plusieurs kilomètres, elles peuvent abriter des milliers d’habitants. César les appelle des oppida.
Les villes se développent à la fin du III siècle av JC, grâce au développement du réseau routier, à la croissance démographique et au développement économique. La totalité de l’oppidum n’est pas occupé. Il se crée sur des fortifications aristocratiques, sur des bourgs déjà existant ou sur des sites vierges.
Les oppida s’imposent comme centre de production et de redistribution des marchandises, concentrant les activités économiques par le biais des greniers et des ateliers d’artisans, dont certaines productions sont destinées à l’exportation.
Lieux de réunions des cérémonies religieuses et politiques. La forme et le fonctionnement des oppida sont abandonnés avec la romanisation, bien que le réseau des villes gallo romaines s’est en partie calqué sur celui des oppida.
Les Gaulois ont une grande maîtrise du travail des métaux. Ils font preuve d’une grande créativité, qui se traduit par de nombreuses innovations. Inventeur du tonneau, ils sont passés maître dans les domaines de la boiserie et de la charronnerie. Les chars gaulois sont très réputés à Rome. Les potiers s’inspirent des modèles méditerranéens pour diversifier leur production.
La place des artisans dans la société se modifie au fil du temps. Certaines tâches domestiques deviennent le travail d’ouvriers spécialisés se concentrant dans les oppida. La standardisation des formes de céramique tend à prouver qu’il existe une production en chaîne issue d’un même atelier.
Des Gaulois aux Gallo-romains
Les Gaulois adoptent petit à petit le mode de vie romain, avant même que les légions de César envahissent le pays. Dès le Ve siècle av JC, des Gaulois servent dans les armées romaines comme mercenaire. Les marchands romains se déplacent d’oppidum en oppidum, échangeant vin et huile contre blé et esclaves. Certains s’installent en Gaule et inondent les Gaulois de leur production.
Dès -191, le Nord de la péninsule italienne devient romaine et prend le nom de province de Gaule Cisalpine. Quelques décennies plus tard, les Romains s’installent en Gaule Transalpine, puis au milieu du Ier siècle av JC étendent leur domination sur l’ensemble de la Gaule.
Les Gaulois comme bon nombre de peuple de l’empire copient les mœurs romains. Rome assure la paix. Les thermes améliorent l’hygiène. Les maisons de pierre sont plus confortables. Les élites apprennent le latin, afin de garder leur rang social dans le nouvel ordre. L’Etat romain n’a jamais voulu romaniser la Gaule. Ce sont les Gaulois qui se sont en grande partie romanisés tout seul.
Un peuple celte parmi d’autres
Les Gaulois sont des celtes, mais tous les Celtes ne sont pas gaulois. A partir du VIIIe siècle av JC, les Celtes s’installent progressivement en Europe. Au VIe siècle av JC, ils s’installent en Angleterre et en Espagne, au Ve siècle av JC en Allemagne et en Suisse. Ainsi, ils occupent un vaste territoire des bords de la Loire jusqu’en Autriche. Au IIIe siècle av JC, ils sont présents dans les Balkans, en Bulgarie et en Turquie. Le terme gaulois est né sous la plume des Romains au IVe siècle av JC, pour désigner les peuples vivant au-delà des Alpes. Les Grecs, deux siècles plus tôt, parlent de Celtes.
Les Celtes possèdent une certaine unité culturelle se caractérisant par un goût prononcé pour les armes et la guerre, ainsi que pour les rituels religieux. Les langues celtiques ont une origine commune, mais forment un groupe disparate.
S’ils partagent un même territoire et une même culture, les Celtes sont morcelés politiquement. Chaque peuple tient à son autonomie et ils se battent ou s’allient selon leurs intérêts propres. Des fédérations peuvent voir le jour, à l’instar des Eduens, allié à une dizaine de peuples entre la Belgique et Lyon.
En -125, la cité de Massilia (Marseille) demande l’aide des Romains contre les Arvernes. Victorieux, les Romains colonisent le Languedoc, la Provence, le Roussillon, les Alpes et une partie de la vallée du Rhône. L’Italie et l’Espagne sont désormais reliées par une route terrestre. En -58, César prend le prétexte d’une invasion des Helvètes sur le territoire Eduen alliés de Rome, pour pénétrer en Gaule. La domination s’étend sur l’ensemble des Gaules. En -54, les Gaulois se révoltent. Vercingétorix, chef des Avernes, prend la tête d’une coalition. Il bat les Romains à Gergovie, mais doit se rendre à Alésia en -51. Très vite, les Gaulois adoptent les modes de vie et l’architecture des Romains. La Romanisation se développe à partir des produits et de la noblesse latinisant leurs noms. Le latin devient peu à peu la langue courante.
La politique et la guerre
La Gaule est constituée de petits Etats indépendants à la société hiérarchisée, fondés sur des activités agricoles et militaires. Les Gaulois s’opposent à la tyrannie. Il existe deux magistrats ou deux assemblées par Etat. Les chroniqueurs grecs et romains relatent les talents oratoires des Gaulois.
L’élite se compose des druides, ainsi que d’une aristocratie tirant son pouvoir de la guerre et sa richesse du commerce. La position sociale dépend aussi de la capacité à fédérer une clientèle. En échange de la protection de leur patron, les clients souvent issus de la plèbe, offrent leur force de travail et servent de bras pour la guerre. Ce système est l’ancêtre de la vassalité.
La guerre est un moyen de régler les conflits individuels ou collectifs. Les effectifs de la cavalerie dépassent toujours ceux de l’infanterie. Passionnés par les chevaux, qui font l’objet d’un véritable culte, les Gaulois combattent prioritairement à cheval.
Les Gaulois sont réputés pour leur sidérurgie. Leurs épées sont de bonne qualité. Mourir sur le champ de bataille en brave permet d’accéder directement à l’antre des dieux.
Vercingétorix est l’exemple montrant que les Gaulois savent user de stratégie et maîtrisent bon nombre de techniques et de tactiques militaires. En revanche, les Gaulois ne connaissent pas la guerre de siège, mais ils pratiquent avec adresse l’art de la fortification, comme l’attestent le murus gallicus des oppida, enchevêtrement de poutres en bois renforcé par des pierres.
Les druides sont des acteurs incontournables de la société gauloise. A la fois savants, philosophes, théologiens, juges et éducateurs, ils cherchent à construire une société plus harmonieuse. Ils se sont imposés au IIe millénaire av JC, grâce à leurs compétences intellectuelles et leurs capacités de divination basées l’observation des astres. Maîtres du calendrier, ils définissent aussi la façon dont les dieux doivent être servis. Ils se rendent indispensables en devenant les intermédiaires entre les dieux et les fidèles.
Les druides refusent de mettre leur savoir par écrit, le rendant inaccessible à la population. Ils dispensent exclusivement un enseignement oral aux jeunes de l’aristocratie. L’écriture n’est enseignée qu’aux jeunes destinés à devenir druide.
Une religion méconnue
Le monde terrestre n’est qu’une étape intermédiaire. Selon leur mérite, les âmes peuvent gagner les cieux, séjour des dieux et des héros, ou retourner dans le monde d’en bas et poursuivre le cycle des réincarnations.
Les bardes jouent un rôle religieux. En louant les héros dans leurs odes, ils donnent les modèles à suivre aux vivants. De leur côté, les vates sont des oracles spécialisés dans la divination.
Avec le développement du commerce avec Rome, les pratiques à connotation guerrière des cultes gaulois s’atténuent. Les offrandes se diversifient. Elles ne se composent plus uniquement de sacrifices d’animaux, mais d’offrandes de céréales ou de bijoux. Jusqu’à l’arrivée des Romains, les Gaulois dédaignent représenter leurs dieux sous forme humaine.
Trois dieux gaulois nous sont bien connus : Toutatis, Taranis (la foudre) et Esus. Il n’existe aucun panthéon officiel en Gaule. Chaque peuple honore ses propres dieux.
Dans les campagnes
L’aménagement du territoire gaulois n’a pas commencé sous les Romains. Les Gaulois aménagent les campagnes. Les villes ne se développeront que plus tard, car elles ne représentent pas encore une nécessité économique. Les Gaulois disposent de sols fertiles et de ressources abondantes. Ils n’ont pas besoin de se regrouper, ni de commercer.
Jusqu’au IIe siècle av JC, l’habitat gaulois est essentiellement rural. Les archéologues ont mis à jour un réseau dense de complexes agricoles, d’une importance plus ou moins grande selon la position dans la hiérarchie sociale.
Les Gaulois disposent d’un réseau routier important, comme le montre la facilité avec laquelle les troupes de César peuvent se déplacer sur le territoire.
La Gaule n’est pas recouverte de forêt. Il existe plusieurs fermes sur une portion d’un kilomètre carré. Une ferme moyenne emploie trente personnes et s’étend sur soixante hectares : habitat, stockage, champs et pâturages compris.
Les Gaulois cultivent différentes variétés de céréales et de légumineuses. Le Sud cultivent la vigne et des fruits. Les Romains diffuseront le vin dans le Nord. Les outils se métallisent et prennent leurs formes, qu’ils conserveront jusqu’au XXe siècle. Les élevages reposent essentiellement sur le porc, le bœuf et le mouton.
Les maisons gauloises comportent une seule grande pièce, dans laquelle se trouve le foyer. Les murs sont en bois, le toit en chaume. Certaines maisons ont un étage contenant les appartements, le rez-de-chaussée renfermant un atelier. Le cellier se trouve dans le sous-sol de la maison.
Dans les villes
Les villes gauloises sont perchées au sommet des collines ou bâties dans les méandres des fleuves. Ceintes de remparts monumentaux parfois long de plusieurs kilomètres, elles peuvent abriter des milliers d’habitants. César les appelle des oppida.
Les villes se développent à la fin du III siècle av JC, grâce au développement du réseau routier, à la croissance démographique et au développement économique. La totalité de l’oppidum n’est pas occupé. Il se crée sur des fortifications aristocratiques, sur des bourgs déjà existant ou sur des sites vierges.
Les oppida s’imposent comme centre de production et de redistribution des marchandises, concentrant les activités économiques par le biais des greniers et des ateliers d’artisans, dont certaines productions sont destinées à l’exportation.
Lieux de réunions des cérémonies religieuses et politiques. La forme et le fonctionnement des oppida sont abandonnés avec la romanisation, bien que le réseau des villes gallo romaines s’est en partie calqué sur celui des oppida.
Les Gaulois ont une grande maîtrise du travail des métaux. Ils font preuve d’une grande créativité, qui se traduit par de nombreuses innovations. Inventeur du tonneau, ils sont passés maître dans les domaines de la boiserie et de la charronnerie. Les chars gaulois sont très réputés à Rome. Les potiers s’inspirent des modèles méditerranéens pour diversifier leur production.
La place des artisans dans la société se modifie au fil du temps. Certaines tâches domestiques deviennent le travail d’ouvriers spécialisés se concentrant dans les oppida. La standardisation des formes de céramique tend à prouver qu’il existe une production en chaîne issue d’un même atelier.
Des Gaulois aux Gallo-romains
Les Gaulois adoptent petit à petit le mode de vie romain, avant même que les légions de César envahissent le pays. Dès le Ve siècle av JC, des Gaulois servent dans les armées romaines comme mercenaire. Les marchands romains se déplacent d’oppidum en oppidum, échangeant vin et huile contre blé et esclaves. Certains s’installent en Gaule et inondent les Gaulois de leur production.
Dès -191, le Nord de la péninsule italienne devient romaine et prend le nom de province de Gaule Cisalpine. Quelques décennies plus tard, les Romains s’installent en Gaule Transalpine, puis au milieu du Ier siècle av JC étendent leur domination sur l’ensemble de la Gaule.
Les Gaulois comme bon nombre de peuple de l’empire copient les mœurs romains. Rome assure la paix. Les thermes améliorent l’hygiène. Les maisons de pierre sont plus confortables. Les élites apprennent le latin, afin de garder leur rang social dans le nouvel ordre. L’Etat romain n’a jamais voulu romaniser la Gaule. Ce sont les Gaulois qui se sont en grande partie romanisés tout seul.