vendredi 10 décembre 2010

Napoléon Ier

Le fils de la Révolution
Napoleone Buonaparte est né le 15 août 1769 à Ajaccio, devenue française l'armée précédente suite à un accord entre Gênes et Louis XV, d'un père avocat qui sera anobli. Le jeune Bonaparte fait trois écoles militaires jusqu'en 1784 et en sortira avec le grade de lieutenant dans l'artillerie. Affecté à Valence, il passe son temps à lire les auteurs des Lumières et plus particulièrement Rousseau. Il passera la Révolution en Corse et reçoit le baptême du feu en 1793 en Italie avant d'être nommé capitaine. Par la suite, il retourne à Paris où il fréquente les salons révolutionnaires sans pour autant céder aux extrêmes. Lors du siège de Toulon, il est nommé commandant et parvient à reprendre la ville aux Anglais. Il devient ainsi général.

Il continue de jurer fidélité aux différents gouvernements qui se succèdent. Nommé au bureau topographique de la guerre, il impressionne ses supérieurs sur des plans d'offensive en Italie. Il refuse de rejoindre l'armée de l'Ouest pour rester plus longtemps en Corse. Ce geste lui vaudra le fait d'être rayé de la liste des généraux employés. Pourtant, il est très vite rappelé, afin de mater les émeutes royalistes à Paris et fait canonner une partie des insurgés. En récompense, il est nommé commandant en chef de l'armée. Il épouse le 3 mars 1796 Joséphine veuve d'un général guillotiné. Il doit vite la quitter pour se rendre en Italie.

La victoire d'Arcole (17 novembre 1796) permet à Bonaparte de s’implanter en Italie. Celui ci s'emploie à créer un réseau d'alliés dans toute l'Italie du Nord et gouverne la région sans les avis du Directoire. Ce dernier ferme les yeux sur ses pratiques royalistes en échange du butin venant renflouer les caisses. Le retour de Bonaparte à Paris est triomphal. La population l'acclame. Ceux qui souhaitent renverser le Directoire se rapprochent de lui. Bonaparte est emballé par cette idée, mais il juge la situation trop difficile pour le moment. Le Directoire désirant l'éloigner lui propose de couper les communications britanniques vers les Indes. Bonaparte s'embarque donc pour l'Egypte. Il conquiert d'abord Malte et débarque à Alexandrie. Il ne rencontre guère de résistance et réduit à néant les régiments de mamelouks chargés de défendre le pays.

Comme en Italie, Bonaparte réorganise le pays en créant notamment un institut d'Egypte composé de nombreux savants. De son côté, l'Empire Ottoman envoie deux corps d'armée, l'un en Syrie l'autre en Egypte. Bonaparte se dirige en Syrie, mais les combats sont durs et la peste sévit. Il n'a pas d'autre choix que de rebrousser chemin. Il aura plus de chance en Egypte. Les nouvelles provenant de France lui font sentir que le Directoire n'est plus aussi fort qu'auparavant. Le 23 août 1799, Bonaparte quitte l'Egypte en laissant tout sur place.


La conquête du pouvoir
Revenu d'Egypte, Bonaparte trouve le soutien du parlementaire Sièyes qui réussit à le faire nommer chef de la garnison de Paris. Puis lors d'une séance de la chambre, Bonaparte fait irruption avec ses hommes et chasse les députés. Trois consuls, Bonaparte, Sièyes et Ducos sont chargés de rédiger une nouvelle constitution. Lors des débats, Bonaparte parvient à s'imposer et se retrouve plus ou moins à la tête de l'exécutif. La chambre n'est là que pour voter les lois des consuls. Lors du référendum le " oui " l'emporte, mais les chiffres provenant du ministère de l'intérieur dirigé par Lucien Bonaparte ne sont guère fiables.

Pendant ce temps, aidée par les Anglais, l'Autriche s'est relevée et s'apprête de nouveau à attaquer la France. Bonaparte repart pour l'Italie, tandis qu'un corps d'armée sous les ordres de Moreau se dirige vers la Bavière. Avec les victoires de Montbello et de Marengo l'armée autrichienne en Italie est anéantie. En France, les royalistes s'interrogent sur la conduite à tenir. Certains pensent que Bonaparte favorisera le retour des Bourbons sur le trône. Mais lorsqu'ils s'aperçoivent des valeurs profondément républicaines de ce dernier, ils décident de se révolter. C'est l'attentat de Paris qui échoue de peu. Fou de rage, Bonaparte ordonne au général Bernadotte de partir en Vendée dernier bastion royaliste.

Au printemps 1802, Bonaparte à force de négociation et de coups de force tient les différents corps d'état dans ses mains. Il ordonne à la chambre qu'un plébiscite soit fait pour savoir si le peuple veut qu'il soit élu à vie. A une écrasante majorité le "oui" l'emporte. Petit à petit, Bonaparte prépare le peuple à une nouvelle sorte de monarchie (statue, monnaie, protocole de cour, culte de l'armée, héritier). Toutefois, en 1804, les royalistes dirigés par Cadoudal émettent le projet d'enlever le Premier Consul et de remettre un prince à sa place. Le complot échoue et Cadoudal est arrêté et guillotiné. Le Duc d'Enghien descendant des Condé, est arrêté et jugé comme étant ce fameux prince. Il sera fusillé au château de Vincennes.

Après cette affaire, les parlementaires constatant qu'il est impossible de se débarrasser de Bonaparte, votent un décret qui proclame Napoléon empereur et le peuple le ratifie. Le sacre a lieu le 2 décembre 1804 à Notre Dame avec la présence du Pape Pie VII qui ne joue qu'un rôle d'approbation. Napoléon prête le serment de défendre l'intégrité du territoire, de faire respecter l'égalité des droits, la liberté civile et de culte, le droit de propriété et la vente des biens nationaux. C'est donc par le rappel des acquisitions de la Révolution que s'achève le Sacre.



Le fondateur de la France contemporaine
En 1799, la France est politiquement éclatée, économiquement exsangue, socialement divisée et spirituellement anéantie. Tout est à reconstruire. Napoléon n'a pas de véritable doctrine. Il avance sans idées préconçues, mais avec cohérence et ordre. Il commence par rechercher la paix extérieure et il est pour l'instant en position de force. L'Autriche signe un traité de paix en 1801, suivie par Naples, la Russie et l'Angleterre. L'année suivante, l'Espagne, les États-Unis et l'Empire Ottoman feront de même. L'impact de la paix sur l'opinion est énorme.

Réconcilier les Français sans abdiquer les principes de la Révolution, tel était le pari de Napoléon. Pour le gagner, il y avait à prendre à côté de fermes décisions, des mesures politiques d'apaisement et de reconstructions de régions dévastées. Mais c'est au plus profond de la vie sociale qu'il faut aussi porter le fer pour cautériser la plaie béante de la discorde religieuse. Napoléon signe avec la papauté un concordat en 1801 qui est voté par la chambre en 1802. Ce concordat redonne une place au culte catholique comme simple religion et non pas comme religion d'Etat. Ses lieux de prière lui sont rendus et les prêtres financés par le gouvernement. En échange ceux ci sont nommés par les préfets et prêtent serment à la République. Dans la même veine, Napoléon donnera un statut équivalent aux protestants et un autre aux juifs. Napoléon envisage les cultes en terme d'ordre public.

Il réorganise également le territoire en créant les préfets, mais aussi l'économie (Banque de France, Bourse), la fiscalité, la culture (Louvre, Institut de France), les administrations centrales, la justice (cour de cassation) et l'éducation (lycée et université).


Napoléon veut ressouder les citoyens français que la Révolution et les différents gouvernements ont fait éclater. Il s'entoure d'éminents juristes, afin de rédiger le code civil promulgué le 21 août 1804. La propriété et la famille en constituent le cœur. Dans les années suivantes, suivront d'autres codes (commerce, instruction, agriculture, justice). La légion d'honneur est créée. Elle permet à la fois de récompenser le mérite civil et militaire et de créer ainsi une sorte de chevalerie qui regroupe toutes les élites du pays.


Napoléon érige une société pyramidale dont le soutien est l'armée. A sa tête, l'empereur dirige tout. La presse est réglementée et censurée. La littérature et les théâtres sont surveillés. La police de Savary, puis de Fouché est omniprésente et la justice sévère. Des prisons d'Etat sont créées dans lesquelles, on peut enfermer sans jugement les opposants au régime. Le peuple semble toutefois accepter ses conditions. La France encore très rurale remercie l'empereur d'avoir stabilisé le pays et de lui redonner les moyens de se développer.



Le Dieu de la guerre
L'Empire reste pour les vieilles cours européennes fortement révolutionnaire. La rivalité avec la Grande Bretagne est toujours aussi forte. Des intérêts politiques et économiques différents s'en mêlent. Les deux pays ne peuvent s'attaquer directement. L'Angleterre, première puissance maritime ne fait pas le poids face aux armées terrestres françaises et inversement. C'est par coup de force et coalition que les deux pays s'affrontent. L'Angleterre favorise les alliances anti-françaises, tandis que Napoléon met en place un blocus. Pour l'empereur, il faut aller chercher la paix à Londres. Un débarquement se prépare. Toutefois, une alliance austro-russe financée par l'Angleterre et marchant vers l'Italie, oblige Napoléon a reporté son projet.

Les deux armées se rencontrent en Bavière. Napoléon remporte victoire sur victoire. Le 14 novembre 1805, il entre dans Vienne. A l'inverse, les nouvelles venant de l'Ouest sont mauvaises. La flotte franco-espagnole vient d'être anéantie par Nelson à Trafalgar. Le débarquement semble être abandonné. Au mois de décembre, suite à la bataille d'Austerlitz, les Autrichiens signe un armistice. Toute l'Italie du Nord est rattachée à la France. Britanniques et Russes cherchent désormais appui auprès du roi de Prusse et Napoléon va favoriser le choix de ce dernier. En effet, il crée le 7 janvier 1806 la Confédération du Rhin et se pose comme le protecteur des Etats allemands, vis à vis de la Prusse. La guerre est déclarée. Les armées prussiennes ne font pas le poids, malgré l'aide de la Suède. Le 27 octobre Napoléon entre dans Berlin. La guerre se déplace en Pologne contre les Russes. Une paix est signée entre les deux pays au mois de Juillet 1807.

Dans son optique de contrôler les mers, Napoléon est obligé de déclarer la guerre au Portugal allié des Anglais. Son armée traverse l'Espagne et il entre dans Lisbonne le 30 novembre 1807. Le 10 mars 1808, les partisans de Ferdinand (Archiduc d'Autriche) déclenchent des émeutes dans toute l'Espagne et renverse le roi Charles IV. Ce dernier demande l'aide des Français pour retrouver son trône. Napoléon s'empare de Madrid, mais au lieu de rétablir Charles IV, il place sur le trône son frère Joseph. Des émeutes éclatent de nouveau dans tout le pays. Les Espagnols demandent l'aide des anglais. S'en suit une terrible guérilla qui même si au bout d'un an s'atténue, ne s'arrêtera jamais.

La même année, l'Autriche s'est relevée et reprend la guerre. Napoléon retourne en Bavière. Une fois encore, l'armée autrichienne est battue et Vienne occupée. Toutefois, le reste des Autrichiens attendent Napoléon près de Wagram au bord du Danube.



La chute
En 1810, l'Europe est française. Le système a pour fondation une France de 130 départements et regroupant l'Italie du Nord. Au fil des conquêtes, Napoléon a placé sa famille sur différents trônes. Jérôme en Westphalie, Joseph en Espagne, Murat à Naples, Louis aux Pays-Bas, Elisa en Toscane. Napoléon est en outre le protecteur de la Suisse et de la Confédération du Rhin.

Cette occupation fait naître en Europe un fort sentiment anti-français. Napoléon a trop tendance à recourir à son autorité suprême. De plus, l'Empire est fragilisé par l'absence d'héritier. Napoléon divorce de Joséphine et prend pour épouse Marie-Louise archiduchesse d'Autriche. Il devient ainsi le neveu par alliance de Louis XVI. Le 20 mars 1811, elle donne naissance à l'héritier tant attendu. Pendant ce temps, les relations franco-russes s'enveniment. D'une part à cause de l'Empire Ottoman, que Napoléon refuse d'attaquer avec les Russes, et d'autre part à cause de la création du Duché de Varsovie, véritable résurgence de la Pologne. Profitant de l'annexion du duché d'Oldenbourg par Napoléon, dont le prince est un proche parent du tsar Alexandre, la guerre est déclarée en 1811.

Les deux armées se rejoignent en Pologne, mais l'armée russe préfère sans cesse se replier, obligeant les Français à s'enfoncer de plus en plus. Le 7 septembre 1812 a lieu la bataille de la Moskova à 120 kilomètres de Moscou. Deux jours plus tard, Napoléon rentre dans la capitale russe complètement délaissée. Les Russes mettent le feu à la ville espérant, ainsi se débarrasser de tous les Français. Napoléon préfère quitter la ville, mais l'hiver est arrivé. Sur une terre hostile, privé de tout et pourchassé par les cosaques, la retraite des Français se soldent par des milliers de morts. Les Russes continuant leur avancée, la guérilla continuant en Espagne, le roi de Prusse appelant tous les Allemands à le rejoindre, la guerre reprend en mai. L'Autriche entre à son tour dans la coalition. Napoléon remporte encore de nombreuses victoires, mais la défaite de Leipzig est très dure à supporter. En 1813, les armées françaises ont quitté l'Espagne. L'Italie se libère petit à petit. En Belgique et aux Pays-Bas, les Français doivent reculer.

Au début de 1814, une gigantesque armée franchit le Rhin et pénètre en France. Napoléon profite de leur dispersion pour les attaquer un par un. Toutefois, il ne peut empêcher l'entrée des armées ennemies dans Paris. En juin, le Parlement vote la déchéance de l'empereur et le retour des Bourbons en la personne de Louis XVIII à la tête de l'Etat. Napoléon est obligé de s'exiler sur l'île d'Elbe. Toutefois le 20 mars 1815, Napoléon est de retour à Paris et chasse Louis XVIII. Il aura fallu que le peuple se désenchante de la Restauration et que le roi mette beaucoup de mauvaise volonté pour que s'ouvre la période des Cents-jours.

Les nations coalisées ne veulent pas du retour de Napoléon et déclarent de nouveaux la guerre à la France. Napoléon part pour la Belgique, afin de détruire les bases anglaises et prussiennes, mais à Waterloo la victoire n'est pas de son côté. Le 21 juin, Napoléon abdique de nouveau. Louis XVIII regagne le trône de France, mais doit accepter des conditions très dure : perte de tous les territoires conquis par Napoléon, occupation militaire et amende en numéraire. Pour ne pas courir de risque, la Grande Bretagne décide d'exiler l’empereur sur l'île de Sainte Hélène dans l'Atlantique près des côtes américaines. Il meurt le 5 mai 1821 à 17h49.



"Le cœur d'un homme d'Etat doit être dans la tête"
Napoléon Ier


Source :
Texte : LENTZ. Thierry : Napoléon Ier.
Images : astrosurf.com ; Civilization 4

1 commentaire:

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